Désirs d'avenir

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Désirs d'avenir

Cadre
Forme juridique Association loi de 1901
But Politique
Zone d’influence France
Fondation
Fondation
Fondateurs Christophe Chantepy
Sophie Bouchet Petersen
Origine Soutenir l'action politique de Ségolène Royal
Identité
Siège Paris, Drapeau de la France France
Personnages clés Ségolène Royal
Président Jean-Pierre Mignard (2007-2009)
Présidente Ségolène Royal (2009-)
Affiliation Parti socialiste
Slogan Laboratoire d'idées, citoyen et participatif
Site web https://desirsdavenir.fr/
Guillaume Garot, Ségolène Royal et Najat Belkacem lors de la « Fête de la Fraternité » de 2009.

Désirs d’avenir (DDA) est une association fondée autour de Ségolène Royal pour soutenir son action politique en marge du Parti socialiste.

Créée en par Christophe Chantepy et Sophie Bouchet Petersen, elle est présidée à partir de par l’avocat Jean-Pierre Mignard, puis par Ségolène Royal en . Son budget en 2008 aurait été de 400 000  (50 % adhésions, 50 % dons)[1].

En , l'association lance le site desirsdavenir.org afin de préparer la campagne présidentielle de Ségolène Royal en recueillant des idées de manière participative. L'association soutient ainsi la candidate socialiste lors de la Primaire socialiste de 2006 et lors de l'élection présidentielle de 2007.

Le sociologue Patrice Flichy indique que le résultat fut mitigé[2] :

« Cette nouvelle forme de participation électronique a été au cœur du site de Ségolène Royal « Désirs d’avenir ». Il s’agissait là aussi de faire appel à des expertises ou des témoignages spécifiques venant de la base, au-delà du parti. Le résultat est mitigé. D’un côté, le lectorat fut faible (125 000 "visiteurs uniques" par mois, soit 10 % du lectorat du site de Libération), de l’autre, la production militante fut considérable (en , 45 000 messages avaient été écrits). »

— Patrice Flichy, Internet et le débat démocratique (2008)

Le , le lancement du nouveau site de l’association est un échec selon de nombreuses sources, qui critiquent son amateurisme, une mauvaise ergonomie et les difficultés pour y accéder alors que Ségolène Royal devait y faire une déclaration attendue à propos des soupçons de fraude lors de l’élection de Martine Aubry comme première secrétaire du Parti socialiste[3],[4],[5],[6].

Désirs d’avenir est aussi le titre d'un livre de Ségolène Royal publié en 2006 aux éditions Flammarion (ISBN 978-2080688057).

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Le trésor de guerre de Ségolène Royal », Le Parisien, (consulté le )
  2. Patrice Flichy, Internet et le débat démocratique, Réseaux, 2008/4 (n° 150), La Découverte, (ISBN 9782746222533).
  3. Ségolène Royal, les camarades et le compagnon. L’Express. Marcelo Wesfreid
  4. « Désirs d’avenir.com : derrière le naufrage visuel, le naufrage politique... »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ), Marianne 2. Sylvain Lapoix
  5. « Ségolène Royal : le site Internet Désirs d’avenir est indisponible »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) (consulté le ), Actualité française
  6. Desirsdavenir.com suscite l’hilarité des internautes, Le Figaro, 15 septembre 2009

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Lien externe[modifier | modifier le code]